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Il existe un nombre important de techniques. On distingue deux grandes familles : les techniques structurelles et les techniques fonctionnelles. A ces familles, viennent se rajouter beaucoup d’autres techniques portant généralement le nom de celui qui les a mises au point.

 

LES TECHNIQUES STRUCTURELLES :

Elles correspondent à l’image d’Epinal que l’on a de l’ostéopathie. Il s’agît de la manipulation. Lorsqu’un tissu est fixé, l’ostéopathe met en tension les tissus et avec ou sans impulsion, il dépasse la barrière soit ligamentaire, soit musculaire (cf la dysfonction). Ces techniques manipulatives sont intéressantes, elles permettent de débloquer rapidement une situation, mais ne sont absolument pas une fin en soi. Si on a bien compris ce qu’est une dysfonction, alors on comprend que ce qui est important n’est pas la fixation articulaire, mais ce qui l’a engendré. Les manipulations forcées ne servent que pour libérer l’articulation de sa fixation, mais seul le travail en écoute et les techniques fonctionnelles peuvent venir à bout du primum movens.

Indication :
Les techniques structurelles sont plutôt utilisées pour des dysfonctions traumatiques récentes, pour lesquelles les tissus ne se sont pas encore organisés, c’est-à-dire ne se sont pas encore fibrosés et ne sont pas trop adhérents.

 

LES TECHNIQUES FONCTIONNELLES :

Pour l’étudiant, ce sont des techniques beaucoup plus difficiles à mettre en œuvre car elles se basent sur les amplitudes physiologiques (cf la dysfonction). Il n’y a donc que très peu de mouvements dans la manipulation. Le principe est à l’inverse des techniques structurelles. Au lieu d’aller dans le sens contraire de la dysfonction, l’ostéopathe accompagnera, guidera les tissus orientés, jusqu’à obtenir une libération de la zone. Après la technique, le sens du retour doit être de bien meilleure qualité. Le patient, même si les mains de l’opérateur semblent ne pas bouger, pourra ressentir, une douce chaleur, et une meilleure circulation. Ce sont généralement ces types de technique qui ont valu à l’ostéopathie ce côté mystique. Ce sont pourtant des techniques très efficaces, qui, réalisées correctement, apportent aux tissus du patient un véritable gain de mobilité. Avec les connaissances d’anatomie et de physiologie nécessaires, toutes ces techniques peuvent être justifiées et validées.

Indication :
Les techniques fonctionnelles seront utilisées pour toutes les dysfonctions chroniques. Lorsque la fixation n’est plus seulement articulaire, mais maintenue par l’orientation des structures qui sont anatomiquement reliées à l’articulation, ces techniques sont une très bonne indication.

 

LES CORRECTIONS SENSORIELLES :

C’est l’addition des deux types de correction, fonctionnelles et structurelles. La différence est que ce sont les structures qui dirigent les mains du praticien indépendamment du sens de la lésion. Les mains sont posées sur les tissus et ce sont eux qui guident la correction, via les mobilités physiologiques. Il n’y a donc pas de barrière physiologique, ni articulaire, ni musculaire, seulement un rééquilibrage de ce mouvement involontaire (cf la dysfonction).

 

LES CORRECTIONS LIQUIDIENNES :

Savoir mobiliser l’eau contenue dans le milieu intérieur (sang, lymphe, liquide céphalo-rachidien) peut être très intéressant lorsque l’on veut mécaniquement provoquer une force qui va de l’intérieur vers l’extérieur. En effet, les trois dernières techniques permettent de pousser un tissu, mais pas de le tirer. La composante aqueuse de nos tissus, exploitée correctement est un vrai atout.

Mais réduire les techniques liquidiennes au seul aspect mécanique c’est oublier les fondamentaux de l’ostéopathie. Le corps a une homéostasie, il est capable de s’auto-réguler. Les hormones et bien des messagers utilisent les voies sanguine, lymphatique et le liquide céphalo-rachidien pour se diffuser et aller aux cellules cibles. Travailler dans le liquide permet une meilleure communication entre les divers tissus.