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Kinésithérapeute au début de ma carrière, je me suis tout de suite spécialisé dans le domaine de la neuropédiatrie et dans la rééducation uro-gynécologique manuelle.
A cette époque je travaillais beaucoup sur la prise en charge en cancérologie des tumeurs irradiées du petit bassin.
Lorsque j’ai évolué vers l'ostéopathie, j’ai gardé les mêmes centres d’intérêt, mais progressivement j'ai eu a prendre en charge des patients atteints de douleurs pelviennes chroniques. Aujourd'hui, c'est mon activité principale.

En 2001, lorsque je suis devenu ostéopathe, les décrets donnant un cadre légal à l'ostéopathie n'étaient pas encore parus. Nous étions souvent considérés comme des charlatans priant sur les crânes et faisant de l'exercice illégal de la médecine. Heureusement, les temps changent et maintenant l'ostéopathie gynécologique devient incontournable dans la prise en charge globale des douleurs pelviennes chroniques.

En 2001, je l'avoue sans honte, je ne connaissais pas l'endométriose, ni la congestion veineuse pelvienne. J'avais des patientes avec un intestin irritable (qui consultaient pour cela d'ailleurs) et je percevais bien qu'au niveau pelvien, les choses n'allaient pas. Comme c'était l'une de mes spécialités en tant que kinésithérapeute, je n'hésitais pas à poser des questions, lesquelles, à l'époque, pouvaient être considérées comme intimes… (sang, douleur pendant les règles, troubles de la fonction vésicale ou anorectale, douleurs dans les rapports,…). Je fus surpris du nombre de patientes me racontant leurs problèmes pelviens.

En 2005, j'ai eu ma première patiente qui connaissait le nom de cette maladie, l'endométriose. Fidèle à cette vision globale de l'ostéopathie, j'ai vite vu les répercussions sur la posture, le serrage dentaire, l'apnée du sommeil. En 2009, j'ai passé un diplôme inter-universitaire de posturologie clinique. Cela m'a permis de prendre cette indispensable hauteur capitale dans la prise en charge d'une pathologie aussi importante pour la patiente.

En 2010, j'ai eu ma première patiente avec des varices pelviennes associées à une vessie douloureuse chronique. Le bouche à oreille, associé à la détresse de ces patientes ne trouvant aucun écho (errance médicale) auprès du corps médical, faisait que ma patientèle évoluait.
En 2014, elle commençait à devenir exclusive. J'ai repassé un deuxième Diplôme Universitaire, sur le diagnostic des douleurs de l'appareil locomoteur. Je voulais être sûr qu'à force de voir des patientes porteuses d'une endométriose ou d'une congestion veineuse, je ne voyais pas toutes mes patientes ainsi.

Aujourd'hui, je suis exclusivement spécialisé dans la prise en charge des douleurs pelviennes chroniques. Je forme des kinésithérapeutes, sage-femmes et ostéopathes et je continue mes recherches cliniques.

(c) Lyv 2022 par Thomas Descamps