Kinésithérapeute au début de ma carrière, je me suis tout de suite spécialisé dans le domaine de la petite enfance et dans la rééducation uro-gynécologique manuelle.
J’ai beaucoup travaillé en neuropédiatrie et en orthopédiatrie.
Lorsque j’ai évolué en ostéopathie, j’ai gardé les mêmes centres d’intérêt.
Aujourd’hui, je m'intéresse particulièrement au monde obstétrical, gynécologique (fertilité compris) et urologique, au nouveau-né, nourrisson et à l’enfant en croissance, au niveau de son développement général bien sûr, mais aussi maxillo-facial et sensori-moteur.
Mon parcours et mes recherches s’orientent vers la compréhension des enjeux de la mise en place de toutes les fonctions visuelles, buccales, pharyngo-laryngiennes, dentaires et posturales de l’enfant en croissance. En effet, il est actuellement admis que le développement morphologique de l’enfant a un rapport avec les perceptions sensori-motrices et leurs intégrations neuro-cognitives.
Cela me permet de prendre en charge des enfants (et adultes) cérébro-lésés, et ceux qui souffrent à minima de diverses dysfonctions que l’on place dans la catégorie des «dys», comme les dyslexies, dyspraxies, les dyscalculies ou dysorthographies,…
Ces connaissances et cet abord me donne un autre regard sur les pathologies de l’adulte, qui ne sont que des enfants «ayant grandit». Ainsi, ma vision ostéopathique est une approche ontologique du patient et non seulement holistique.
D’autre part, je me suis aussi spécialisé en ostéopathie somato-émotionnelle. Il est important de comprendre que la vision du monde que l’on a, dépend de la façon dont nous le percevons. Or, nous modifions nos récepteurs, et l’interprétation de ce qu’ils nous donnent comme information influe sur nos comportement psychiques et somatiques.
Aussi, comment percevons nous le monde, et quelle interaction avons nous avec celui-ci, si nos dysfonctions tissulaires perturbent notre vision, ou notre audition ? Réciproquement, si une problématique émotionnelle s’exprime par une déficience auditive ou visuelle, nous percevons le monde en donnant raison à ces mêmes problématiques. Ce type d’ostéopathie peut être comparée aux thérapies comportementales et cognitives. Elle fait un lien entre des conduites comportementales récurrentes, notre histoire, et la façon dont les émotions (expression physiologique des affects) parfois inhibées restent imprimées au niveau corporel.