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LA SANTÉ

La devise d’une espèce est de sans cesse s’améliorer sous peine de disparaître au profit de celles mieux adaptées. En comprenant d’où nous venons, nous savons que pour survivre, il faut obligatoirement que nous soyons en bonne santé. Nous sommes conçu pour vivre et non pour mourir. La normalité est la santé. Pour être en bonne santé, il faut que tous les paramètres soient au “vert”. Il faut que les organes puissent communiquer les uns avec les autres, et que cette communication soit la plus harmonieuse possible.

La santé peut se définir comme un équilibre maintenu possible par les capacités homéostatiques du corps. L’homéostasie est la capacité de notre organisme à maintenir ses constantes lorsque les contraintes du milieu extérieur évoluent. Pour Claude Bernard : « l’homéostasie est l’équilibre dynamique qui nous maintient en vie ».

Lorsqu’il fait froid, les capillaires sanguins à la surface de notre peau se contractent afin de limiter l’afflux sanguin. Cela permet de diminuer la surface d’échange entre notre milieu intérieur et le milieu extérieur.

Lorsque nous mangeons, nous stockons nos “sucres” grâce à l’action du couple pancréas / foie, lesquels les libèrent au fur et à mesure de nos efforts (intellectuels compris).

Ce sont deux exemples illustrant notre capacité à maintenir constant notre milieu intérieur, mais aussi à réagir au milieu extérieur de façon appropriée.

La santé est un équilibre inter-organique dans lequel chaque cellule, chaque organe de notre corps a un rôle. Il arrive cependant que cet équilibre se déplace, qu’un organe assure moins bien sa fonction et cette homéostasie est perturbée. C’est ainsi que la maladie survient.

 

L’HOMÉOSTASIE

La régulation de notre milieu intérieur est assurée par 3 systèmes :

  • le système nerveux,
  • le système endocrinien,
  • le système immunitaire.

Ces trois systèmes communiquent entre eux et sont interdépendants. Dans certains cas, ils doivent fonctionner tous les trois pour assurer le maintien de nos constantes biologiques.

La régulation de la tension artérielle a pour point de départ des récepteurs mécaniques situés au niveau de la carotide. Ils transmettent des influx neurologiques depuis le sinus carotidien vers les noyaux gris centraux par l’intermédiaire des nerfs crâniens. Ces noyaux gris cérébraux (bulbe, hypothalamus, …) aiguillent les informations vers des glandes sécrétrices d’hormones (l’hypophyse) ou vers d’autres centres neurologiques commandant le diamètre des artères (système sympathique). L’hypophyse, sécrète une hormone agissant sur les glandes surrénales (on est loin de la tête).

Une infection virale simple est prise en charge par les trois systèmes. Les cellules immunitaires reconnaissent l’agent viral, le système nerveux déclenche la production d’enzymes et d’hormones mettant en jeu les processus inflammatoires.

 

Et l’ostéopathie dans tout cela ?

Le principe fondamental de l’ostéopathie (voir les principes et les textes fondateurs) est de tout faire pour que le corps s’autoguérisse par sa régulation interne (son homéostasie) . L’ostéopathe, en agissant sur les tissus, permettra à notre biologie de s'adapter et de retrouver son équilibre. Il agira sur le système nerveux, endocrinien et immunitaire. On remarque ici que l’ostéopathie à une action sur tous les systèmes de l’organisme et non simplement sur l’appareil locomoteur.